La « parentalité bienveillante »?

 


Pour moi la parentalité bienveillante ou positive c’est:

 

    • être compréhensif avec le vécu du bébé, de l’enfant ou du jeune
    • être attentifs aux signaux non-verbaux des bébés et des enfants
      (il y en a beaucoup plus que les pleurs seuls!)

    • comprendre que l’enfant a déjà les mêmes besoins qu’un humain adulte;
      y compris un besoin de choisir pour lui-même (ce qui explique le nombre de frustrations du petit enfant, dépendant de son entourage pour agir, et dépendant de l’interprétation de ses demandes verbales et non-verbales!)

    • comprendre que le bébé et l’enfant ne sont pas des adultes en plus petits;
      Ils n’ont pas accès au langage verbal certes, mais pas non plus à la mesure du temps, à l’abstraction, à l’anticipation…. toutes ces compétences du cerveau frontal qui viennent bien tard dans le développement (fin de maturation à 21 voire 25 ans!!!)
      ce n’est pas parce qu’il n’arrive pas à tenir compte des autres dans ses actions qu’il essaie de manipuler son entourage! Il n’arrive juste pas à anticiper et prendre en compte d’avance notre réalité! et c’est bien normal…

    • faire un pas vers le petit humain et l’aider à faire un pas vers nous et la société selon son rythme et ses compétences (son cerveau est en développement)

    • savoir prendre soin de soi et de ses émotions,
      discerner ce qui nous appartient et faire le moins possible peser nos « inréglés émotionnels » sur les petits et les jeunes
      • voir que l’enfant est proche de notre nature humaine et que vivre à ses cotés nous permet de nous reconnecter à notre nature intérieure, à la sienne et à l’environnement,
        c’est une occasion de réapprendre nos fondamentaux du vivant!
      • passer de la croyance que nous devons être des parents « sachant » pour l’enfant et devenir des parents « apprenant » avec l’enfant

    La parentalité bienveillante ou positive ce n’est pas:

    • tout passer à son enfant ;
      on peut accepter ses sentiments et lui donner des repères sur ses gestes aux conséquences tragiques: « Tu es fâché!? Dis-le avec des mots, pas avec des coups, ça fait mal »

    • se renier en tant qu’adulte ;
      on peut prendre soin de notre enfant ET de soi en même temps ; trop de parents vivent des sentiments de « concurrence » de leurs besoins avec ceux de leurs enfants… or c’est possible de conjuguer tout ça ensemble ! Et parfois ça demande de s’outiller, car,  on a rarement appris de telles compétences auparavant !!

    • culpabiliser les parents de ne pas y arriver ;
      encourager les parents à prendre soin de leur enfant et le respecter ne veut pas dire leur mettre de la pression ; au contraire, en tout cas tel que je le transmets, j’invite les parents à beaucoup écouter leur limite aussi pour ne pas se retrouver dans des moments de débordements émotionnels difficiles pour tout le monde, le parent en premier !

    • critiquer les générations précédentes;
      se doter de nouveaux moyens plus respectueux du ressenti n’est pas une volonté en soi de dévalider ce que nous avons reçu; cependant, pour changer de comportement et de façon de faire, les parents en chemin vers la bienveillance peuvent avoir besoin de s’isoler momentanément de leur entourage si celui-ci n’est pas soutenant pour cette transition…


      Si on essaie la bienveillance et l’écoute des ressentis, alors on voit que:

        • on gagne du temps ;

          passé la phase d’apprentissage qui nous demande un peu de réflexion et d’entrainement, on arrêtera de crier dans le vide, de mal interpréter leurs demandes indirectes, on sera plus efficace à trouver des solutions avec eux et en famille, on les connaitra mieux et on saura mieux anticiper certaines situations qu’on subissait auparavant, etc…

        • on a une meilleure estime de soi

        • on a une meilleure ambiance en famille

        • on devient un meilleur humain en comprenant beaucoup mieux les autres enfants et les adultes !

        Parfois, pour y arriver, et ça a été mon cas, il faut aller guérir son enfant intérieur.

        (Car oui, nous pensons parfois que les enfants nous « énervent », alors qu’il s’agit plutot de nos frustrations d’enfants de n’être pas entendus ou pris en compte qui se réveillent!)

         Pourquoi j’anime des ateliers de parentalité bienveillante?

         J’anime des groupes de 8 à 12 personnes autour de 6 thèmes quotidien:
        – Que faire des émotions débordantes des enfants?
        – Comment créer un esprit de collaboration en famille?
        -Que faire pour prendre soin de nous, les adultes, dans le tumulte familial? Et surtout avant d’en arriver à notre limite?
        -Comment favoriser l’autonmie (quand et comment?)
        – Comment favoriser l’estime de soi de nos enfants?
        – Que faire si mon enfant est enfermé dans un rôle ou une « étiquette »?
        – Quel est mon rôle et ma place en tant que parent?

        Maman de 4 enfants, mon dernier né dans les bras, je me suis entendue parler comme un gendarme aux 3 ainés. « Pourquoi tu ne t’es pas mise aux devoirs? »  « C’est l’heure du coucher, monte déjà, j’arrive! » « Ah non range ça tout de suite! » « Mets ton tablier si tu te salis encore à table » « Laisse ton grand frère faire ses devoirs » « Qui a encore renversé le lait? » « Non mais je t’ai déjà dit 100 fois de…. »

        Ou parfois c’était de longues théories « Si tu ne fais pas ça maintenant après tu seras trop fatiguée pour le faire et demain tu as école et moi ça m’énerverait de devoir ranger seule et pis tu sais ce n’est pas comme ça que …. et blablabli…. »

        Et ce n’était pas que dans des moments intenses comme les départs à l’école ou les repas! Non! C’était au quotidien! a
        Avec la charge mentale qui était la mienne,  bien dense certes, mon niveau de stress retentissait sur toute la petite smala et l’ambiance n’était pas très gaie…c’est bien peu de le dire! Zut!

        Je n’étais pas très fière de moi… et j’avais l’impression que mes enfants, surtout les 2 ainés de 8 et 6 ans m’évitaient subtilement pour ne plus « avoir des trucs à faire » en plus… c’était bien loin de ce que j’avais revé vivre avec eux! ça n’allait pas…

        Sans compter que quand tout le monde devenait fatigué, tout ça pouvait dégénérer très vite en cris, larmes, rapports de lutte, voire de force… pour les enfants comme pour les adultes…

        Moi qui rêvait d’harmonie… il fallait que je trouve d’autres moyens!

        La CNV  m’a beaucoup appris sur mes besoins et ceux de mes enfants. J’ai commencé à vraiment comprendre ce qui se passait et  j’avais un outil pour les moments où ça n’allait vraiment pas bien (conflits entre les enfants, enfant en difficulté ou avec un besoin d’écoute,…).

        C’est en découvrant les ateliers Faber et Mazlish que j’ai enfin pu vraiment trouver des outils simples pour détendre l’atmosphère familiale au quotidien, tout en respectant les enfants et aussi les adultes, bien sûr.

        Depuis j’ai retrouvé confiance dans notre façon de fonctionner ensemble en famille. Je suis devenue fière de moi dans mon rôle de maman. Mes enfants se sont sentis plus pris en considération et ont montré plus de signes de collaboration et d’initiatives. Mon conjoint a eu envie d’avoir ces outils si efficaces au bien-être de notre famille. Et j’ai même entendu mes enfants m’imiter dans mes nouvelles compétences.

        J’entendais p.ex.: « Oui, c’est chouette que maintenant tu arrives à mettre tes bottes tout seul, c’est de l’autonomie! »de la grande soeur au 3ème. « Mamaaannn, chu tout triste » disait naturellement mon 4ème. Ils disaient aussi aux autres adultes: « Non, on veut maman pour nous aider à résoudre notre problème! » car ils avaient vraiment confiance dans mon soutien et ma bienveillance… le 2ème a même dit à sa grand-mère « Laisse-moi pleurer stp, après ça ira mieux! »…

        De jeunes personnes tranquilles et sereines avec la plupart de leurs émotions, c’était vraiment nouveau et réconfortant!

        J’étais éblouie!  Il fallait que je fasse connaitre cet outil si soutenant! Si j’y étais arrivée, les autres y arriveraient aussi!

        En plus Joana Faber et Elaine Mazlish ont conçu les ateliers pour être transmis de parents en parents. Avec mes compétences complémentaires en CNV je me sentais vraiment outillée pour le faire.

        Et quand je vois que chaque groupe ressort si nourri et les yeux plein d’étoiles,  ça fait vraiment encore sens pour moi de les transmettre, depuis 2011, même si mes enfants aujourd’hui sont grands!
        Avec cette expérience je peux témoigner aisément du bienfait dans la durée!

         

         

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